Schede
Non è possibile indicare il numero esatto dei bombardamenti aerei subiti da Bologna tra il luglio 1943 e la fine del conflitto perché furono numerosissimi negli ultimi mesi. Inoltre, a volte un bombardamento era compiuto in più ondate con lunghi intervalli tra una e l’altra. È noto solo il numero dei raid fatti da grosse formazioni tra il 15 luglio 1943 e il 18 aprile 1945. Furono 32, ma il numero sale a 93 conteggiando le incursioni medie. I bombardamenti diurni, solitamente, erano opera degli americani i quali usavano prevalentemente i quadrimotori B 17, le cosiddette "fortezze volanti". La RAF inglese, specializzata nei bombardamenti notturni, aveva molti aerei a larga autonomia e grande capacità di carico, tra i quali i Lancaster, i Wellington e gli Halifax. Il primo bombardamento fu compiuto di notte - tra il 15 e il 16 luglio 1943 - da 6 Lancaster partiti dall’Inghilterra e atterrati in Algeria. Furono colpiti impianti elettrici e ferroviari in via Agucchi e in via del Milliario. Morirono una decina di cittadini e una ventina riportarono ferite. Il 24 luglio 1943 decollarono dalla Tunisia 51 B 17 per colpire la stazione ferroviaria. Per un errore dell’aereo guida, parte delle bombe furono scaricate sul centro cittadino. I bolognesi morti furono 180.
L’incursione più disastrosa avvenne la mattina del 25 settembre 1943 quando 71 B 17 arrivarono sulla città senza essere avvistati, per cui scaricarono le bombe con i cittadini ancora nelle case o per le strade. I morti furono 936. Dall’ottobre 1944 - quando venne a trovarsi a pochi chilometri dalla linea del fronte - la città subì pochi grossi attacchi dal cielo, anche se fu quotidianamente martoriata da piccoli raid, ai quali prendevano parte aerei di medie dimensioni, i cacciabombardieri, tra i quali i Lightning P 38 e i Thunderbolt americani. Negli ultimi mesi del conflitto Bologna fu sorvolata tutte le notti da un aereo di piccole dimensioni - i bolognesi lo chiamavano Pippo - che si limitava a sganciare una o due bombe, quasi sempre a casaccio. All’inizio del 1944 le basi dei bombardieri anglo-americani furono sistemate in Puglia e quelle dei caccia - a partire dal settembre-ottobre 1944 - in Toscana. I caccia più usati furono gli Spitfire inglesi ed i Mustang americani. La sera del 21 aprile 1945 un aereo tedesco fece un volo sulla città liberata e lanciò una bomba. Le bombe d’aereo distrussero 1.271 fabbricati a Bologna. 1.501 quelli semidistrutti e 2.405 quelli lesionati. Numerosissimi i monumenti distrutti e lesionati.
Il costo in vittime è stato altissimo: vi sono stati 2.481 morti e 2.074 feriti. Quasi tutti i centri della provincia furono colpiti da bombardamenti, anche se furono particolarmente presi di mira Casalecchio di Reno e Imola. Alle 7 del mattino del 23 aprile la sirena dà l'ultimo segnale di cessato allarme aereo. [Nazario Sauro Onofri]
Texte en français. Ce n'est pas possible indiquer le nombre exact des bombardements aériens subis par Bologne entre juillet 1943 et la fin du conflit parce qu’ils étaient très nombreux ces derniers mois. En plus, un bombardement était parfois effectué en plusieurs vagues, avec de longs intervalles entre les deux. Seul le nombre de raids effectués par de grandes formations entre le 15 juillet 1943 et le 18 avril 1945 est connu. Ce fut 32, mais le nombre monte à 93 en comptant les incursions moyennes. Les bombardements diurnes étaient habituellement faits par les Américains qui utilisaient principalement les quadrimoteurs B 17, les "forteresses volantes". La RAF anglaise, spécialisée dans les bombardements nocturnes, disposait de nombreux avions à grande autonomie et à grande capacité de chargement, parmi lesquels les Lancaster, les Wellington et les Halifax. Le premier bombardement fut effectué la nuit - entre le 15 et le 16 juillet 1943 - par 6 Lancaster partis d’Angleterre et débarqués en Algérie. Des installations électriques et ferroviaires ont été touchées via Agucchi et via del Milliario. Une dizaine de citoyens sont morts et une vingtaine ont été blessés. Le 24 juillet 1943 51 B 17 ont décollé de la Tunisie pour frapper la gare. À cause d’une erreur de l’avion-guide, une partie des bombes ont été jetées dans le centre-ville. Il y eut 180 morts parmi les Bolognais. L’incursion la plus désastreuse eut lieu le matin du 25 septembre 1943 quand 71 B 17 arrivèrent sur la ville sans être repérés, donc ils déchargeèrent les bombes avec les citoyens encore dans les maisons ou dans les rues. 936 personnes sont mortes. Depuis octobre 1944 - lorsqu’elle se trouvait à quelques kilomètres de la ligne de front - la ville subit peu d’attaques majeures du ciel, même si elle fut quotidiennement frappée par de petits raids auxquels participaient des avions de taille moyenne, les bombardiers, dont les Lightning P 38 et les Thunderbolt américains. Au cours des derniers mois du conflit Bologne, un avion de petite taille - les bolognais l’appelaient Pippo - a été survolé toutes les nuits et s’est limité à larguer une ou deux bombes, presque toujours au hasard. Au début de 1944, les bases des bombardiers anglo-américains furent installées dans les Pouilles et celles des chasseurs - à partir de septembre-octobre 1944 - en Toscane. Les chasseurs les plus utilisés furent les Spitfires anglais et les Mustangs américains. Le soir du 21 avril 1945, un avion allemand a survolé la ville et jeté une bombe. Les bombes d’avion détruisirent 1.271 fabriquées à Bologne. 1.501 détruites et 2.405 endommagées. De très nombreux monuments détruits et endommagés. Le nombre de victimes a été très élevé : il y a eu 2.481 morts et 2.074 blessés. Presque tous les centres de la province ont été bombardés, même s’ils ont été particulièrement ciblés Casalecchio di Reno e Imola. À 7 heures du matin le 23 avril, la sirène donne le dernier signal de fin d’alerte aérienne. (Traduzione a cura di Lucrezia Mandelli nell'ambito del PCTO - percorsi per le competenze trasversali e per l'orientamento con il Liceo Galvani di Bologna, anno 2019-20)